Coopérative soviétique

Entrée n°7 sur 12 de la série Shadowrun Russie 2072
  • Héritière des magasins d’état de la défunte URSS, la Coopérative Soviétique entretient un réseau de distribution de denrées alimentaires et autres produits de première nécessité, répondant par là-même à la crainte du peuple russe de se soumettre corps et âme au marché économique mondial (et, donc, aux corporations).
  • Bien que ce système n’inclue plus de « bons de nourriture » et ne soit plus alimenté par la production de kolkhozes ou autres sovkhozes, l’administration russe joue, en quelque sorte, le rôle de corporation intermédiaire entre le privé et le peuple.
  • Le terme « capitalisme d’état » est, aujourd’hui, bien moins flou qu’à l’époque de l’URSS, même si les principaux fournisseurs de la CooSov sont les mégacorporations les mieux implantées sur le territoire russe (Zeta-ImpChem à l’ouest et EVO Corporation à l’est).
  • Il est également à noter que les institutions publiques (Armée Rouge, UGB …) ont leur propre filières d’état en matière de cybernétique, électronique et autres domaines technologiques. Ces services sont également accessibles aux particuliers qui en ont les moyens. Le matériel fourni est de bonne qualité, quoique généralement plus dépouillé que celui disponible sur le marché corporatiste.
  • L’état garde aussi un certain contrôle sur ses matières premières et domaines publics essentiels (énergie, télécommunications, …), possédant ses propres filières et négociant des contreparties garantissant la fourniture minimale nécessaire à son territoire et sa population lors de la location de son infrastructure ou l’implantation de domaines corporatistes extra-territoriaux sur ses terres.
  • Techniquement parlant, elle fonctionne comme une corporation de classe A (nationale) qui organise la distribution de produits issus d’autres corporations ou manufactures publiques. Elle va jusqu’à mettre en place des cantines et des bars de l’état. Parallèlement, les activités indépendantes existent en matière de nourriture, boissons ou clubs/boîtes de nuit, entre autres. Elles sont cependant régulièrement contrôlées, tant au niveau de leurs revenus que de leur fréquentation ou orientations, par l’administration.
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